Conférence : Transition = palimpseste épistémologique
La transition énergétique : un palimpseste épistémologique ?
Conférence-débat avec Vincent Mignerot, essayiste et conférencier spécialisé sur les questions d’effondrements et de transition énergétique, auteur du livre “L’énergie du déni : avons-nous l’avenir du climat entre nos mains ?” aux éditions Rue de l’Echiquier : co-organisée par le collectif Adaptation Radicale Métropole Lilloise, le collectif Extinction Rebellion Lille et l’association étudiante écologiste La Ruche de l’IEP de Lille.
Ce mardi 21 mars de 19h30 à 21h30 à la MRES (Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités), située 5 rue Jules de Vicq à Lille (proche de la station de métro Fives ligne 1 jaune, arrêt de bus ligne 13 et 52 et station Vlille Fives)
La conférence se déroulera en salle Reuze Papa (sonner à l’interphone au bouton « Reuze Papa») : pour y accéder, prendre l’escalier ou l’ascenseur (accessibilité PMR) à droite du hall d’entrée puis monter jusqu’au 1er étage et suivre les panneaux indicateurs.
“Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?
« Si sans maîtrise nous filons droit vers l’abîme, l’illusion du contrôle nous y précipiterait plus vite encore. »
La transition énergétique est actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles seraient résolument engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle, sur la place du nucléaire ou des énergies renouvelables dans le futur mix.
Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité. Au lieu de les remplacer, les énergies dites « décarbonées » nous procurent de nouveaux moyens afin de continuer à exploiter toutes les formes d’énergie existantes. Ainsi, l’extraction des hydrocarbures est à la fois soutenue financièrement et techniquement par le développement des énergies vertes.
Cette « synergie énergétique » pourrait avoir un plus grand impact sur le réchauffement climatique que si aucune transition n’était tentée – transition dont aucune étude scientifique n’a, à ce jour, démontré la possibilité. Au-delà de cette dimension écologique, Vincent Mignerot interroge la propension de l’humanité à se raconter des histoires et à s’illusionner sur ses capacités à orienter le cours de son destin selon son intérêt véritable.”
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